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Sur le chemin de la simplicité ...
19 juillet 2011

Une fidélité créatrice

arc_en_ciel

Une éclaircie est apparue sans conteste dans mon ciel intérieur.

Ainsi, j'ai pu recommencer à lire, ce qui métait devenu impossible.

J'en étais réduite à cette activité durant mes temps de transport:

mots_fl_ch_sJ'ai repris doucement par une lecture pas trop exigeante:

zRq2_bd_bdtresor_le_dernier_templier

Et ce matin, oh joie délicieuse, j'ai pu terminer une première lecture du livre de Benoît Billot, qui en appelera d'autres j'en suis sûre, tant ce livre est riche et révolutionnaire:

Billot

A mon avis, son titre est très mal choisi. il ne s'agit à aucun moment de justifier une quelconque appartenance religieuse, mais bien de se questionner sur les principaux aspects de la foi des chrétiens, à partir du questionnement de chaque phrase du Credo et du Notre Père.

Toutes les remises en question, parfois virulentes, sont permises et Benoît les accepte et apporte des éclaircissements, le résultat de sa réflexion, de son cheminement personnel, et, parfois, de ses propres interrogations profondes aussi.

Ainsi, ce moine bénédictin, pratiquant du zen et familier de la psychanalyse, livre sa compréhension renouvelée de thématiques telles que la résurrection, le problème du mal, le symbole de la Croix, la "toute-puissance" divine, le ciel et l' enfer (cette dualité présente au coeur de toute vie humaine)... tout cela dans un langage très accessible.

Benoît lave ainsi notre regard et nous incite à réinterpréter, à revisiter, à interroger sans crainte, à la lumière de notre propre compréhension, ces fondamentaux de la foi, sans se perdre dans l'accessoire, mais en gardant bien en vue l'Essentiel de cette foi, de ce message millénaire.

Un témoignage de liberté intellectuelle et spirituelle très précieux !

"Nous l'avons déjà dit: Dieu n'a pas d'autre puissance terrestre, dans ce monde des formes, que celle qu'il a conféré à l'être humain. C'est-à-dire qu'Il ne sera jamais le Deus ex machina qui tire les ficelles pour que tout aille bien. Quand on lui demande de "nous délivrer du mal", on ne lui demande pas d'écarter de nous la souffrance, mais de nous donner la force de ne pas la transformer en mal. Le mystère de la résurrection trouve là son expression la plus forte. L'Esprit du Christ ressuscité au oceur de l'humanité se tient comme une force d'inspiration et une énergie d'action dans la conscience des croyants. Grâce à cette Présence dynamique, cachée au coeur de son existence, l'homme s'élève contre le désordre et l'injustice [...]

La personne de Jésus symbolise de façon magnifique cette présence intérieure et les conséquences qui en découlent. Il s'oppose au mal sous toutes ses formes. Il guérit les maladies physiques et psychiques. il bouscule les immobilismes religieux. Il porte un regard d'amour sur les exclus de la société. Il agit sans cesse, il appelle sans cesse à s'éveiller à la Vie [...]

Il me semble que si intéressante et nombreuses que soient les explications du mal, elles sont toutes infirmes. En revanche, chez un homme qui a traversé l'épreuve du mal sans s'y perdre, chacun peut voir apparaitre quelque chose de grand. Plus grand que la destruction, que la souffrance, plus grand que la conjonction des forces sociales négatives. Une qualité d'être qui culmine au-dessus des contingences de la vie, et montre qu'en définitive le mal est petit, comparé à la beauté souveraine de ceux qui, par grâce, ont pu le dominer en eux et autour d'eux. J'aime aller dans cette direction. Le plus important pour moi est d'être un acteur dans ce combat et de voir apparaître parfois chez certains, cette lumière infinie. C'est en ce sens que je comprends la parole "délivre-nous du mal"."

Le mal et la libération p.251-253

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par sainte Thérèse d'Avila

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