Etre sans avoir
Illustration Being without having, par Monica Forrer
Aujourd'hui je vous propose de découvrir en vidéo le quotidien d'une bien jolie famille.
Sans moyens financiers, elle a choisi la décroissance.
Ce nouveau témoignage de simplicité volontaire et de frugalité heureuse me remplit d'allégresse et me donne de l'énergie pour porter un regard neuf sur ma propre existence.
Ce genre de vie est souvent raillée: «Oui, c'est bien beau tout ça, vous parlez de liberté mais vous vivez aux crochets de la société...»
Il est instructif de s'interroger sur les réactions que ces gens vivant différemment éveillent en nous: envie, admiration, peur, colère parfois.
Leur témoignage peut nous amener à nous questionner sur les choix de vie que nous faisons inconsciemment, en râlant, en pestant contre les barreaux de nos prisons. Il nous montre que d'autres chemins sont possibles.
«Je n'ai pas besoin de ces gens là qui réfléchissent à ma place, qui décident à ma place de comment je dois vivre», dit le père de famille.
Pour ma part, je pense que c'est la société qui s'honore de compter en son sein de telles personnes indomptées, riches de débrouillardise, de beauté, de courage et d'amour...