Les souvenirs et les regrets aussi

Il y a un an je donnais naissance à mon dernier bébé.

Une adorable fillette que son papa, son frère, sa soeur et moi ne finissons pas d'admirer.

Il y a un an, se terminait donc cette dernière grossesse que j'avais tant espéré.

Pourtant j'ai tant pleuré que je m'étonne encore: comment de tant de larmes a pu surgir un être si joyeux?

Avec mon mari, nous guérissons, petit à petit des blessures de cette époque.

Nous comprenons les félures intérieures qui ont rendu un tel dérapage possible.

Ces failles qui ont laissé entrer les vents mauvais.

Nous nous aimons mieux, nous en sortons grandis finalement.

Mais parfois, lorsque je vois une femme enceinte radieuse, aimée et respectée dans toute sa fragilité, j'ai un pincement au coeur. 

Ce n'est plus mon bébé que je porte en moi mais cette future maman blessée que j'étais.

Je l'enveloppe de douceur, la remercie d'avoir été si forte et l'accompagne sur ce long chemin de guérison qui lui reste à parcourir. 

 

Caroline, du superbe blog Le plus bel âge

 "Je crois au pouvoir des histoires, je crois à la beauté multiple, je crois qu’un regard bienveillant a la force de bouger des montagnes, je crois au dialogue et au silence, je crois à la lenteur nécessaire, je crois que l’on gagne en sagesse à vivre à coeur ouvert, je crois en l’humilité et en la gratitude, je crois au lien qui unit l’humain et la grande nature, je ne crois pas aux hasards." Caroline

Comments

[Rosemonde]

Moi aussi je suis très touchée par ce texte. Tu n'en dis pas beaucoup. Tu ne dis pas quelles sont les fêlures intérieures. Elles n'ont pas besoin d'être écrites. Cela me suffit de savoir qu'elles existent.

[Roy]

Je suis très touché par ton texte. On en parlera bientôt...