Dokusan* poétique

«L'obscurité de l'ombre des pins dépend de la clarté de la lune.»

Kôdô Sawaki, cité par mon maître, lors d'un Dokusan cet été

Parfois nos manquements, nos insuffisances, nos illusions, se font soudain plus nettes.

Nous les voyons à l'œuvre en nous, 

La colère dans nos cœurs, la peur nouée autour de chacune de nos cellules, nos crispations enfantines sur des acquis illusoires.

Le découragement guette.

Reste donc à tourner notre regard vers la source lumineuse de nos parts d'ombres.

Juste savoir que la clarté est vive, même si j'y suis aveugle pour le moment.

Et, sans m'embarrasser d'un encombrant désespoir,

Porter mon attention sur chaque ombre et lui offrir l'occasion de se dessiner pleinement et de se libérer.

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