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Sur le chemin de la simplicité ...
3 septembre 2012

Vivre sans électricité

lampe

Une coupure générale de courant a affecté ma rue il y a quelques jours. Juste quelques heures. Juste le temps de me rendre compte à quel point nous sommes dépendants de la fée électricité.

Chez moi, sans électricité, je ne peux plus faire la cuisine, chauffer l'eau de mon yannoh ou de ma douche. Je ne peux plus téléphoner, encore moins surfer sur le net ou regarder la télé bien sûr. Je ne peux plus m'éclairer, me chauffer ou conserver mes aliments. Je ne peux plus écouter la radio, savoir l'heure qu'il est ou laver mon linge.

Heureusement je ne suis pas restée enfermée dans l'immeuble (les portes se sont déverrouillées) ou pire encore: dans l'ascenseur.

Il se trouve qu'une jolie coincidence a fait que je m'intéresse ces derniers jours à ces rares personnes qui font le choix de vivre sans électrcité.

Il ne s'agit pas pour eux de refuser simplement le réseau national et l'utilisation indirecte de l'énergie nucléaire. Il s'agit de refuser l'électricité, même éolienne...

Marc, Lotti et leurs deux enfants vivent ainsi dans une maison à la campagne en s'éclairant à la bougie, en se couchant avec les poules. Ils vivent en semi-autarcie. Cultivant leur potager et conservant les fruits et les légumes pour l'hiver. En pédalant 3 km vers la cabine la plus proche pour téléphoner. Le père pédale un astucieux système qui lui permet de moudre la farine qui sert ensuite à faire deux pains pour une semaine. Ils vivent en vendant des herbes aromatiques. En regardant la vidéo, je me suis dit que cette cohérence de vie correspond parfaitement à l'une des marches du noble sentier octuple, enseigné par le Bouddha: les moyens d'existence juste.

La vidéo, très inspirante, est visible ici

 

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Commentaires
K
Bonjour Roy!<br /> <br /> Bien sûr, je ne faisais pas ici l'apologie de la vie sans électricité, surtout lorsqu'elle est subie. Je trouvais juste ce témoignage intéressant. <br /> <br /> Il nous permet, à nous autres, privilégiés, bénéficiant facilement de l'électricité, de nous interroger sur notre rapport et notre dépendance à celle-ci. <br /> <br /> Nous pouvons alors être reconnaissant d'éviter ainsi des tâches ingrates telles que la lessive à la main... ou bien apprendre à nous en passer lorsque cette modernité nous dévore, en nous privant de ce que le temps rend précieux. Certaines tâches manuelles répétitives ont du sens: elles réapprennent la valeur du geste comme de faire son pain ou faire pousser ses légumes, passer du temps ensemble sans écran interposé...<br /> <br /> Un temps réapprivoisé, pour s'aimer aussi...<br /> <br /> Bonne journée!
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R
Bien sûr où j'habite (Madagascar), vivre sans eau courante ni électricité est relativement banal, surtout en milieu rural. Mais l'absence de ces conforts implique une dépense de temps et d'énergie importants, pour un résultat relativement minime. Une partie importante des Malgaches, enfants compris, consacre un temps précieux à des activités de pure survie, au détriment peut-être de l'éducation et du développement. <br /> <br /> <br /> <br /> Les populations occidentales, privilégiées sur ce plan, utilisent-elles à bon escient la liberté ainsi gagnée, c'est un autre débat. Mais je n'ai pas l'impression qu'un retour généralisé aux méthodes traditionnelles d'existence soit nécessairement à recommander.<br /> <br /> <br /> <br /> Petit clin d'oeil : les coupures d'électricité importantes dans les grandes agglomérations ont la réputation de faire exploser la natalité. Une solution au vieillissement de la population ? :-))
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