Végétarienne fan de sushis !

Il y 13 ans de cela, j'ai eu la chance de découvrir le bouddhisme, et avec lui des notions nouvelles pour moi telles que l'interdépendance de tous les êtres vivants, le respect de la vie sous toutes ses formes, le refus d'engendrer de la souffrance (humaine ou animale), le karma...

Et c'est la valise emplie de bouquins du dalaï-lama que je suis partie pour un voyage au Maroc.

J'ai assisté là-bas  à la mise à mort d'un mouton que la famille qui nous accueillait a tué en notre "honneur".

Après avoir amusé les enfants quelques jours dans la cour de la maison, la bête a été égorgée, dépecée et sa tête longuement fumée. Puis, au repas suivant,  sa viande nous a été servie.

Je n'ai pas pu y toucher.

Depuis 13 ans, par respect de leur vie et refus de leur imposer toute souffrance évitable,  je n'ai plus mangé de viande: ni boeuf, ni mouton, ni poulet, ni mammifères marins, ni kangourou, ni oiseaux en tout genre, ni escargot, ni fourmi farcie ....

Pourtant, depuis 13 ans, je continue à manger du poisson.

Par absence de compassion pour ces animaux-là, pour me faciliter la vie en société, au restaurant et chez mes parents, pour trouver facilement des protéines, parce que j'aime ça...

Mais depuis quelques jours cette aberration intellectuelle m'est apparue de plus en plus intenable.

J'ai trouvé un blog hilarant qui a mis le doigt sur cette incohérence: celui d'Insolente veggie

 

 

Un reportage télévisé sur les élevages de saumon, m'a ouvert les yeux sur la folie des hommes prêts à fabriquer des bêtes ne sachant plus nager droit en raison de leur estomac hypertrophié et de leur obésité. Ces poissons, à la chair flasque, sont malades et dénaturés.

Plus moyen de manger mon poisson préféré ! Cette découverte m'a aidé à franchir un pas supplémentaire et à laisser petit à petit les poissons tranquilles. 

Le chemin est parfois long de la conviction à la mise en oeuvre: un choc est parfois salutaire pour bouleverser durablement des habitudes solidement ancrées.

J'ai encore du chemin à parcourir: la consommation de lait et d'oeufs implique aussi une exploitation intensive des animaux, la pollution de l'environnement et des méfaits sur notre organisme. Pour être totalement en accord avec mes convictions, il me faudrait être végétalienne.

C'est un chemin à parcourir à pas de bébés:  réduire doucement mais sûrement ma consommation de produits animaux de manière durable.

Une brochure gratuite et très documentée est disponible sur le net: Vivre sans manger les animaux

Bon appétit !