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Sur le chemin de la simplicité ...
16 janvier 2009

De la scolarisation

Depuis que je me passionne au sujet de l’éducation respectueuse, avec le désir d’accompagner Petit Monsieur dans ses apprentissages à son rythme, sans punition, ni récompense mais en accueillant ses émotions, je me penche sur le sujet de la scolarisation.

Je connais un tas de blog de mamans formidables ici et qui, par souci de cohérence avec leurs convictions ou parce que l’école ne convenait pas à leur enfant, ont fait le choix de les déscolariser et de permettre à leur enfant d’apprendre à leur rythme, en suivant leurs envies et leur curiosité naturelle. Cette démarche repose sur une confiance très forte dans les capacités de l’enfant et suppose que l’un des parents se rende disponible une grande partie de la semaine.

 

 

 

C’est un choix qui me semble naturel : nous mettons nos enfants au monde, avec le projet de les accompagner dans le début de leur vie pour en faire des adultes heureux, pourquoi serait-ce la norme de déléguer leur instruction à une collectivité dès leur 3 ans ?

Comme le dit si justement l’une de ces mamans, on ne compte pas sur l’Education Nationale pour apprendre à l’enfant à marcher ou à parler alors pourquoi pour apprendre à lire, à écrire et à comprendre le monde dans lequel il vit, devient-elle incontournable ?

 

 

 

Petit Monsieur approche de l’âge de la maternelle. Je travaille à plein temps et une nourrice s’occupe de lui toute la journée. Une-demi-journée par semaine, il va à la crèche familiale retrouver d’autres enfants pour jouer ensemble ou faire des activités de type peinture ou bac à sable (choix très limité jusqu’à présent.)

 

 

 

J’ai bien des réticences à le mettre à l’école du quartier. Le simple fait que ce soit un monde fermé dans lequel je n’ai pas le droit de mettre les pieds tant que mon enfant n’y est pas inscrit me fait frémir. Je crains le bruit, les cris du professeur dans une classe surchargée, les évaluations, les consignes uniformes, le rythme scolaire, la cantine où l’on doit finir son assiette même si on n’aime pas, si on n’a plus faim…

 

 

 

Je me suis un peu renseignée sur les alternatives possibles dans le quartier. Il y a une école Montessori tout près qui accueille les enfants dès 2 ans et demi. Je leur aurais confié Petit Monsieur si son coût n’était pas si exorbitant : 500 € par mois à peu près avec la cantine et la garderie ! Pour une maternelle c’est quand même cher payé, et n’est possible qu’avec un seul enfant…

 

 

 

Je trouve passionnante l’aventure de l’instruction à la maison mais j’ai des réticences : sans fratrie, j’ai peur de me sentir un peu enfermée dans ce tête à tête quotidien. Des solutions existent pour ce point : des associations de familles non-scolarisantes (Les enfants d'abord ou Cise), des forums et des ateliers permettent de s’ouvrir à l’extérieur, de trouver des idées d’activités et de vivre cette fameuse « socialisation » qui serait le propre de l’école.

Toutefois l’obstacle majeur reste financier. Nous ne pouvons pas renoncer à deux tiers des revenus du foyer. Le pas est trop grand à franchir.

Ce qui reste envisageable est une solution intermédiaire : travailler moins pour garder davantage Petit Monsieur et lui proposer ainsi un rythme plus adapté, moins trépidant, et des activités plus individualisées. M’organiser pour qu’il n’ait pas à aller au centre de loisirs le mercredi et qu’il ne reste pas les autres jours jusqu’à 18h00 à la garderie.

« Travailler moins pour plus de liens »: on est en plein dans ce slogan de la simplicité volontaire !

Notre réflexion suit son cours mais il est certain que faute de mieux cette idée est séduisante.

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Commentaires
H
Un petit coucou en passant...<br /> Quelle joie d'être arrivée là...Il n'y a pas de hasard dans la vie !!!<br /> Bises
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